Un mois après son fastueux mariage avec un émigré, elle tombe pour vol

En voulant vivre au-dessus de ses moyens ou soigner son paraître devant les gens pour les éblouir alors qu’on ne dispose pas de moyens financiers suffisants, on finit toujours par s’embourber dans des difficultés.

C’est ce qui est malheureusement arrivé à Ndèye Ndambaw Diaw. Cette dernière, fraîchement mariée (1 mois de mariage) à un émigré, a fini par se retrouver en taule pour une affaire de vol.

Le 19 mai dernier, vers 14 heures, elle s’est rendue dans une boutique à Petersen. Mais, une fois dans le magasin, la bonne dame a fait semblant d’acheter en fonçant directement sur les étagères où sont exposées les chaussures et sacs.

D’après le quotidien Les Échos qui donne l’information, elle s’est alors mise à contempler la marchandise avant d’être attirée par une paire de chaussures et de deux petits sacs à main.

Mais, comme le propriétaire de la boutique était occupé avec la clientèle qui avait assiégé son local, Ndèye Ndambaw Diaw s’est tournée vers son apprenti pour les besoins du marchandage.

Et après cela, poursuit le journal, au lieu de passer à la caisse, elle est partie avec le sac et les chaussures lorsque l’apprenti a tourné le dos.

Ce n’est qu’en visualisant la caméra de surveillance installée dans sa boutique le soir avant de rentrer que le propriétaire de la boutique a vu sur les images Ndèye Ndambaw Diaw qui volait sa marchandise.

Et comme il voulait avoir une preuve de son forfait, il a enregistré la vidéo en attendant le retour de sa voleuse. Malheureusement, Ndèye Ndambaw Diaw est retournée dans la même boutique 4 jours après son premier forfait.

Dès qu’elle a passé le seuil du local, le propriétaire l’a interpellée et confondue avec la vidéo. Toute honte bue, elle avoue et promet de payer la marchandise volée. Mais, elle a été arrêtée par les éléments du commissariat de Rebeuss.

Inculpée pour des faits de vol, elle a comparu, vendredi dernier, devant le juge du tribunal d’instance des flagrants délits de Dakar où elle a reconnu les faits. «C’est moi qui ai commis le vol», a-t-elle avoué en sollicitant la clémence du tribunal.

Face aux avocats de la défense qui ont demandé une application bienveillante de la loi, le procureur a requis 3 mois ferme contre elle. Au final, elle a écopé de 6 mois de prison assortis du sursis.