Le tribunal de grande instance de Kolda a pris une décision significative concernant l’immigration et la prostitution. Le 17 octobre, il a ordonné l’expulsion de 42 femmes considérées en séjour irrégulier parmi les 50 interpellées lors d’une opération menée entre le 20 et le 24 septembre. Cette initiative a radicalement changé l’atmosphère nocturne de Kolda, entraînant un déclin de l’animation sur les trottoirs, dans les bars et les cabarets.
La majorité des femmes concernées proviennent de pays voisins, avec 39 Nigérianes, ainsi qu’une Sierra-Léonaise, une Ghanéenne, une Bissau-Guinéenne, et des Sénégalaises. Deux Sénégalais, dont le propriétaire de l’immeuble où séjournaient ces femmes, ont également été arrêtés. Les accusations portées contre elles incluent le racolage public, le proxénétisme et d’autres infractions liées à la prostitution.
Cette opération s’inscrit dans une démarche plus large du ministère de l’Intérieur visant à lutter contre l’augmentation de la prostitution dans les régions de Kédougou, Kolda et Ziguinchor. L’essor de ces activités, perçu comme une menace pour la culture et la sécurité, a incité le gouvernement à agir de manière résolue.
Le jugement rendu le 2 octobre et son application montrent une volonté renforcée de lutter contre l’immigration clandestine et les réseaux de prostitution.