Dans le cadre de sa campagne pour l’élection présidentielle américaine de 2024, l’ancien président Donald Trump a fait une promesse frappante. Il a déclaré qu’il se débarrasserait de « ceux qui détestent les juifs » s’il revenait au pouvoir le 5 novembre prochain. Cette déclaration survient un an après les attaques du Hamas contre Israël, survenues le 7 octobre.
Lors des commémorations du premier anniversaire de ces événements tragiques, Trump a réaffirmé son engagement envers la communauté juive, affirmant qu’il assurerait leur protection et leur soutien. Depuis la Floride, il a exprimé son intention de « se débarrasser des sympathisants du jihad et de ceux qui haïssent les juifs ». Il a insisté : « Nous allons éliminer les haineux des juifs qui ne contribuent rien à notre pays. »
Tout en qualifiant le 7 octobre de « journée la plus meurtrière pour les juifs depuis l’Holocauste », Trump n’a pas précisé qui il désigne par ces « haineux ». Toutefois, il n’a pas hésité à accuser les démocrates d’encourager « une haine anti-juive ». Selon lui, cette hostilité se manifeste aujourd’hui dans les rues, les médias et sur les campus universitaires des États-Unis, mais il affirme qu’elle est absente du parti républicain.
Il convient de noter que le programme républicain adopté lors de leur convention nationale inclut l’expulsion des individus pro-Hamas radicalisés. Ainsi, la campagne électorale de Trump se distingue par un engagement fort envers la communauté juive américaine tout en critiquant ses adversaires politiques.