« La place de la femme dans la religion catholique et musulmane ». C’est sur ce thème que abbé Édouard Pierre Ndiegane Ndom, membre du presbytérium de Dakar, en service à la paroisse Saint-André de Mbour et Imam Cheikh Ahmed Sall Ndiéguène, représentant de la famille Ndiéguène à Mbour ont tenu en haleine l’association des femmes du Lamantin Beach, lors de la journée du 8 mars.
Selon les deux autorités religieuses, que ce soit dans la religion catholique comme musulmane, la femme a toujours été un « socle » de la société et de la famille.
« La femme est un point angulaire de la société et de la famille. Le socle sur lequel devraient reposer toutes les valeurs que nous cherchons à avoir dans notre quotidienneté. La femme c’est le pilier de la famille, de la société » a assuré abbé Édouard Pierre Ndiegane Ndom.
Il déplore cependant que certaines femmes, de par leur comportement ou accoutrement, ne connaissent pas leur valeur.Dans une boutade qui a déclenché un fou rire dans toute l’assemblée, abbé Édouard Pierre Ndiegane Ndom dira : « Les femmes s’habillent avec des vêtements qui commencent très tard et qui se terminent très tôt ». Il explique par là que l’habit d’une femme devrait commencer par le cou pour dépasser les genoux alors que ceux de certaines femmes débutent par la poitrine pour se terminer par les cuisses.
Pour imam Cheikh Ahmed Sall Ndiéguene, le monde n’existerait pas sans la femme : « Si ce n’était pas la femme, rien n’existerait sur terre. Dieu a donné une place importante à la femme jusqu’à lui dédier un verset dans le Coran. La femme est tout dans la société. La religion leur accorde le droit d’aller travailler et de s’occuper de sa famille. La religion ne permet et n’accepte pas qu’une femme soit maltraitée, battue ou dévalorisée ».
Ainsi, pour cette journée, les femmes du Lamantin Beach ont œuvré dans le social. Marguerite Diouf, Drh et présidente de l’association des femmes du Lamantin explique : « Comme chaque année nous célébrons cette journée avec des journées d’actions sociales en assistant les personnes démunies. Nous pensons aux gens qui ne parviennent pas à subvenir à leurs besoins. Nous avons collecté des denrées de premières nécessités notamment du riz, du sucre, du savon, de l’huile, entre autres. En collaboration avec les mairies de Ngaparou et de Saly, nous leur avons remis ce don pour qu’elles le redistribuent aux familles qui en ont besoin. Nous sommes dans le social et nous avons pu atteindre 90% de nos objectifs ».